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Photo du rédacteurVirginie Rabier Lenvoldeslucioles

Aller au-delà des sexes

Dernière mise à jour : 20 nov. 2023

Je le sens d’avance et je vous préviens: ce texte va partir dans tous les sens .

J’ai les réseaux qui s’agitent dans mon cerveau et qui déjà m’embarquent pour visiter un tas de dossiers à ouvrir, déjà ouverts , ou qui semblent-ils prennent encore la poussière.

Tant pis, j’y vais quand même, je me lance avec un démarrage pragmatique et qui peut vous surprendre !

J’aime passer la tondeuse. Ce qui m’agace, ce n’est pas l’acte en soi, c’est quand il s’ajoute à la montagne de choses que j’ai déjà à faire.

J’aime casser des murs, c’est bizarre et pourtant ça me plaît. Par contre, je n’aime pas les peindre.

J’aime conduire et encore plus je crois depuis que j’ai mon camion aménagé.

Je ne suis pas fan du shopping, du maquillage, que je mets sur mon visage avec parcimonie.

J’aime bien vider les syphons des lavabos, ça doit réveiller un truc archaïque en moi.

Des activités qui ont pu joyeusement être rangées selon les sexes. Pour moi, cela va bien au-delà. Avec une simple question: est-ce que tu kiffes?

Vous me suivez toujours? Pas simple pourtant. Attention bifurcation de ma pensée!

Je n’aime pas tuer les insectes, quels qu’ils soient. Je préfère les attraper avec une boîte pour les remettre dehors plutôt que de les écraser. J’avoue, j’ai fait un massacre ces derniers mois avec les moustiques. Je n’en suis pas fière, mais c’était devenu insupportable.

J’ai du mal à valider tout acte agressif , petite volée de mains sur des fesses de petits et de grands, doigts pleins de colère qui agrippent forts un bras. J’ai les tripes qui se serrent. J’ai conscience aussi qu’il m’est arrivé d’avoir des gestes de trop avec mes enfants quand ils étaient petits et que mes émotions me débordaient. Je me détestais après, je m’en voulais parce-que mon cœur lui, vibrait et désirait toute autre chose. Le reflet de mes limites, de mes fragilités et blessures qui ne demandaient qu’à être guéries. Mes enfants n’étaient pas coupables de ces gestes, rien ne les justifiait. J’en étais pleinement responsable.

Je hais les bagarres, les coups, qu’ils soient entre hommes, sur des femmes, sur des animaux.

Je ne prends pas de plaisir à regarder un match de boxe, une corrida.

Je trouve insupportable que ces guerres existent toujours, je me demande pourquoi les humains continuent siècle après siècle les mêmes conneries.

J’ai les larmes qui montent quand j’entends que des hommes meurent, et quand je dis hommes, j’englobe dans ce mot le genre humain, quel que soient les sexes, les religions et les pays. Je parle juste d’une vie….

Je vous avais prévenus que ce texte allait partir dans tous les sens, tant il y aurait des choses à dire.

Et pourtant, derrière chaque phrase et chaque mot, il n’y a qu’une seule idée qui revient.

Je ne me reconnais ni féministe, ni de droite, ni de gauche, ni juive, ni catholique, ni plus poitevine ou nantaise.

Je me sens avant tout une Vivante.

Au-delà de toutes ces volontés de séparation, de mise en boîte et sous étiquettes, de définitions, nous sommes surtout des cœurs qui cohabitons avec d’autres cœurs sur une planète.

Nous sommes tous mortels, de passage.

Il serait peut être temps de s’en souvenir bordel!

Ps: bravo à toi si tu as réussi à me suivre jusqu’au bout! Médaille de lecteur averti 😂😂♥️

  • Texte de virginie Rabier

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