Je ne sais pas dans quel état d’esprit sont vos enfants. En tous cas, ceux que j’ai croisés depuis quelques jours n’avaient aucunement envie de reprendre.
Fatigue, lassitude et impression de ne pas vraiment avoir été en vacances. Ça vous parle ?
Je ne suis pas madame Irma, et pourtant je me dis qu’il va y avoir besoin de faire appel à encore plus de créativité, de lâcher prise et de beaucoup d’humour pour nourrir l’enthousiasme, la joie et le fun.
Les devoirs ? Faites ce que vous pouvez. Ça devrait d’ailleurs s’appeler autrement. Devoir, obligation. Rien de bien réjouissant. Osez communiquer avec les profs, parlez-leur des limites du moment que vous rencontrez, trouvez des compromis.
Amusez-vous. Saupoudrez les leçons à apprendre de jeux. La leçon d’histoire a du mal à rentrer ? Peut-être que de la mettre en jeu avec des Playmobil facilitera la mémorisation…
Laissez vos mondes ouverts à tout un tas de sujets et d’envies. Pas de focalisation excessive sur l’école, les notes, les difficultés. Votre enfant a besoin de sentir qu’il est un être entier et pas seulement un élève. On valorise les petites réussites comme avoir nettoyé seul la litière du chat, avoir pensé à mettre ses chaussettes dans le panier de linge sale, être allé tout seul à la boulangerie, avoir inventé une histoire drôle…
On pense à se féliciter, nous parents, pour toutes les fois où on n’aura pas étripé notre enfant, où on aura fait appel à notre ingéniosité, à notre élan créateur.
On se câline pour les fois où on va s’énerver, où ce sera compliqué pour nous. On se prend dans nos bras et on se cajole.
Et… petit truc d’une maman… créez ensemble des jokers, qui l’autoriseront à faire une pause quand il en aura besoin. Définissez ensemble le nombre et les modalités. Et c’est lui qui choisira, en accord avec vous, les jours d’utilisation. ( j’en parle dans mon livre qui va bientôt sortir ! ).
Et surtout!!! Offrez-vous des jokers à vous aussi !
Prenez soin de vous, de votre cœur, de vos émotions, de votre corps.
Évidemment, c’est valable à longueur d’année. Pas besoin d’attendre une rentrée pour s’autoriser à vivre, à s’aimer, à s’écouter, à se regarder, à se tendresser, à sortir des sentiers tout tracés, à se lâcher la grappe.
Nous faisons du mieux que nous pouvons, nos enfants aussi !
Et c’est parfait ainsi.
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