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Virginie Rabier

DES RENCONTRES, DES SOLEILS. Rencontres autour de Neurolink


Des rencontres, des soleils.

Il y a eu F., ce jeune de 5ᵉ qui ne voulait surtout pas venir.

Colère à peine dissimulée, il fait mine de vouloir étrangler sa mère quand je lui demande qui a souhaité ce rdv.

Il a le regard fuyant et les mots qui mettent de la distance.

Il ne savait pas qu’il avait en face de lui un binôme de choc qui dégaine les blagues et l’humour avec une joie non dissimulée. Il est très intelligent et manie cet humour un peu piquant que j’aime tant. Humour qui m’a valu enfant de nombreux déboires parce qu'il était souvent pris au premier degré.

Avec nous, il peut y aller en mots qui grattent, il nous en faut plus pour nous déboulonner.

Il paraîtrait que c’est à cause de notre « hernie duodénum » ces petits pics bien placés, c’est ce que j’ai appris dans la formation neurolink.


Fin de séance, F.se relèvera de la table , avec un grand sourire et le corps vraiment détendu.


« Tu te sens comment ?

Je me sens comme je me sens », nous répondra-t-il.

Je ris. J’adore ces réponses qui font exprès de noyer le poisson, histoire de ne pas trop en dire quand même.

Il y a cet homme d’une bonne trentaine d’années, de grands yeux bleus, profonds et doux, qui arrive épuisé, bousculé par des événements récents difficiles et qui s’enchaînent.

C’est sa femme qui lui a proposé de recevoir le processus.

Pendant la séance, il évoque ses études. Il est dyslexique et à priori, à l’époque (pas si lointaine), il y avait encore une vraie méconnaissance de ces troubles. On lui a fait comprendre qu’il était débile, qu’il devait aller dans une école spécialisée.

Il nous raconte qu’il savait lui qu’il ne l’était pas. Un bilan d’efficience intellectuelle a permis d’éviter une voie inadaptée pour lui.

Je me dis qu’on a quand même évolué sur l’accompagnement des enfants en difficulté. Même s'il reste encore des irréductibles avec des visions bien étroites.

Je sais que ces jeunes / ces adultes à qui on pose des diagnostics de troubles neuro développementaux ( et oui ! On ne parle plus de troubles dys!) ont des systèmes de perception de l’environnement, de raisonnement rapides et uniques.

Je suis super émue parce que je le constate aussi dans les réactions du corps pendant les séances neurolink.

Il y a aussi cette femme qui peut enfin libérer des larmes qui semblaient contenues depuis si longtemps. Le corps se relâche et finira la séance avec une magnifique crise de fou rire qui nous embarquera aussi.

Nos mots dansent avec nos mains.

Je suis tellement en joie d’avoir rencontré cet outil qui permet de libérer dans les tissus des somatisations qui crispent et qui grippent notre système.

Les enfants vont éviter de se traîner des casseroles bien ankylosantes et je sens que mon accompagnement va encore plus loin avec un outil supplémentaire.

Préparez-vous les parents ! On va encore plus libérer nos enfants !

Les soleils vont briller de mille feux ardents !


Merci à mon amie Frédérique Parpaix Awapa Kukay pour ces partages de séances


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