Reconnectons-nous à notre enfant intérieur, apprenons des enfants qui nous entourent pour nous souvenir.Prenons CONSCIENCE de ce à quoi nous jouons!
Voici une lettre qui vous est adressée, à vous lecteur. Imaginez qu'elle est arrivée directement dans votre boîte aux lettres, pour VOUS.
Bonjour; Je viens enfin à toi, cher terrien, pour te parler de toi. Pour te dire combien je suis fier de chacun de tes pas, toi qui évolues sur cette belle planète bleue. Cela fait des millénaires que je vous observe tous. J’ai entendu tous vos appels à l’aide, tous vos messages de peur, de terreur, d’angoisse. J’ai perçu aussi vos témoignages d’amour, de joie, de bonheur. Il est tellement difficile de te souvenir de ta véritable identité, toi qui es à te battre dans les méandres obscurs de ta soi-disante vie. Tu es inondé de lumière, mais tu ne la vois pas. J’ai pu aller en chacune de tes pensées, j’ai entendu toutes tes peurs solidement enfouies. Tu t'es construit sur des croyances erronées de toi-même.Tu entendais quelqu’un parler de toi et tu croyais ce qu’il disait. Tu devenais ses propos. Rends-toi compte de cette immense capacité que tu as à jouer le caméléon ! Enfant, tu étais tout : un héros accourant pour sauver le monde, un magicien accompagné de centaines d’amis invisibles, un voleur, une princesse ! Aujourd’hui, qui es-tu ? Ou plutôt qui crois-tu être ? Es-tu réellement ce patron dont tu joues le rôle ? Cette femme malheureuse d’avoir été quittée ? Cet adolescent ratant encore son bac ? Sens-tu que parfois, tu joues un rôle, tu enfiles le costume et vas sur la grande scène jouer ta part ? En as-tu conscience ou continues-tu de le faire en croyant que tout ceci, c’est toi ? Quelle est alors cette autre voix que j’entends en toi qui parfois murmure, parfois hurle ta vraie nature ? Il te faut un courage inouï pour que tous les jours, tu endosses ces vêtements trop étriqués, ces masques tout fripés ! Il faut encore plus de courage pour un jour réaliser que tout ceci n’est pas tout à fait vrai, qu’il y a un moyen de te sentir réellement vivant, quelles que soient les demandes, les attentes, les peurs. Lorsque je me lie à toi, je découvre, blotti dans les fins fonds de la mémoire, souvent oublié, parachuté dans les oubliettes, un petit enfant qui pleure de se retrouver seul, d’avoir été abandonné pour tes mirages d’adultes. Heureusement, il suffit d’un pas vers lui pour qu’il sorte de cet exil forcé et qu’il revienne raviver ta joie naturelle, sans préjugé, sans croyance. Un jour, un jeune garçon qui me voyait (oui ! il arrive que certains captent ma présence !) m’a demandé : « Dis, pourquoi les grands ne jouent plus ? Moi aussi, ça va m’arriver ? » Je lui ai répondu : « non, montre leur combien on peut être heureux en jouant sa vie. Montre leur qu’on peut être ce que l’on veut, que l’on peut créer son monde selon ses rêves. Montre-leur que tout le courage qu’ils fabriquent pour maintenir leur vie selon ce qu’ils croient être, ce courage, ils peuvent l’employer pour ouvrir grands leurs yeux, leur cœur et foncer main dans la main avec l’enfant qu’ils sont encore, vers leur vraie destinée. Peut-être te demandes-tu comment faire, peut-être te dis-tu que cela n’a pas grand sens. Mais tu sens aussi, quelque part en toi que tout ce que je te dis résonne, vibre à l’unisson. Es-tu prêt à relever le défi, à te défaire de tes habitudes et à ouvrir ton cœur à l’inconnu ? Moi, je sais que tu le feras. Je le sais parce que j’entends le bouillonnement de la vie qui n’a jamais cessé de couler en toi depuis le premier jour de ton existence terrestre. Prépare-toi ! Moi, je t'attends ! À très bientôt…
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