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  • Photo du rédacteurVirginie Rabier Lenvoldeslucioles

La vie coûte que coûte à Zombiland

La Vie coûte que coûte à Zombiland

Qu’il est beau de voir quelqu’un se révéler.

Qu’il est touchant d’accompagner quelqu’un qui ose se tromper.

Que j’aime regarder celui ou celle qui tremble en faisant ce pas dans l’inconnu.

Metro ce matin, impression furtive de traverser un peu Zombiland.

Je ne sens pas de Vie. Cette vie qui invite les soubresauts dans les muscles, qui provoque des éruptions de puissance, des vents d’impuissance , des coulées de larmes, des tremblements d’étonnement, de sensations de plaisir.

Des multitudes de mondes enfermés dans des bulles individuelles qui se frôlent dans des boîtes roulantes.

Mon regard croise et plonge dans celui d’une femme qui pendant quelques secondes regardait l’horizon. Je lui souris. Un rictus arrive à se dessiner sur son visage après quelques hésitations.

J’arrive à la formation Neurolink que je refais pour ajuster mon toucher, affiner mes sensations. Ce que je viens de traverser à zombiland donne encore plus de sens à cet outil. Nos corps trimballent des lots de mots non dits, de souffrances emmagasinées, des fragments de mémoires qui freinent, nous dévient de ce que nous sommes.

Enterrer profondément nos douleurs, nos incompréhensions, nos informations non traitées, nous fait croire qu’elles n’existent plus, qu’elles n’ont même jamais existé. Sauf que notre corps a cette capacité incroyable de conserver tout ce qui n’a pu être traité par notre système limbique.

On pourra me faire croire que zombiland domine le monde. Les corps continuent de sentir, de vivre, de stocker et de manifester malgré tout. Fatigue, douleurs, migraines, cœur qui s’emballe, ventre qui se serre. Autant de manifestations que d’informations à transmettre.

Nous pouvons nous empêcher, nous couper de voir, de sentir, de communiquer. Le corps réceptionne quand même, et il transmet malgré tout.

Un facteur qui nous aime inconditionnellement et qui sans relâche fait remonter les courriers non lus pour qu’une fois réceptionnés , nous puissions les libérer dans un grand feu de joie et de liberté.

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