Merci à toi pour cette conversation qui m’a inspiré ce texte .
Il y a ce temps où le monde tourne sans moi.
Je n'ai pas le cœur à faire semblant d’être là.
Je n'ai pas envie de parler, pas envie de rire ou même d’aimer.
Je veux juste qu’on me foute la paix et que j’aille pleurer.
En me répétant pour pas sombrer
que bientôt, tout ça sera évaporé.
Il y a ce temps où le cœur peine encore à chanter.
Chaque souffle, chaque pas paraît complètement englué.
Pas envie d’aller jouer dans ce monde
Il bat une mesure qui me plombe.
Moi, j'ai le cœur qui s’emballe pour
Des fantômes qui font flipper.
J’ai le corps qui tressaille pour des douleurs
Pas encore digérées.
Alors, je veux juste qu’on me foute la paix et que j’aille pleurer.
En me répétant pour pas sombrer
que bientôt, tout cela sera évaporé.
Je me demande des fois Pourquoi
On doit vivre tant de douleurs
Traverser tant d’ombres désespérées ?
Est-ce pour ouvrir encore plus grand notre cœur ?
J’ai l’impression que parfois ça va plutôt l’enchaîner.
De grandes douleurs en minces lueurs, il suffit juste souvent d’un léger souffle décalé
Qui vient éteindre nos feux consumant
Ces flammes nourries de nos peines, de nos rejets, de nos abandons encore criants.
Mais pour l’instant ce monde va trop vite pour moi.
Je n'ai juste pas la force d’aller faire semblant que tout est parfait et que ça va.
Je veux juste qu’on me foute la paix et que j’aille pleurer,
Mes larmes, elles aussi, ont le pouvoir de noyer ce feu prêt à me dévorer.
Je le sais, mais il arrive parfois que je perde confiance et foi.
Alors, je plonge dans les abysses en espérant tout bas
Qu’il y aura un sol pour me récupérer sans trop de fracas.
Sans trop de dégât.
Ce n'est pourtant pas la première fois
Et je me suis relevée, j’ai grandi à chaque mur face à moi.
C’est bizarre, C’est comme si j’oubliais tout ça.
Qu’à chaque nouvelle vague, je réapprenais à surfer comme un débutant maladroit.
Avec une mer de plus en plus acharnée, des profondeurs qui font carrément flipper.
Je ne vais pas vous mentir, la lumière
Je mets parfois du temps avant de la trouver.
Sans elle. J'ai l’impression d’avoir perdu mes repères et tout ce que j’aimais dans ce noir bien étriqué.
La bonne nouvelle, c’est que je la retrouve à chaque nouvelle épopée.
Encore plus belle, plus scintillante, plus vraie.
Fidèle, elle ne m’oublie jamais.
Sauvage, elle me Montre que rien ne demande à être contrôlé.
Ni mon cœur, ni la Vie.
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