l était une fois, un conte écrit par virginie, inspiré d'une discussion avec un enfant qui avait très peur.... de la mort. Quelques années plus tard, Virginie rencontre "par hasard" Marius and co, deux magiciens qui créent de magnifiques peintures: https://www.facebook.com/mariusandco1/ Marius, le fils d'Elodie, se pose aussi beaucoup de questions sur ce sujet, et il lui est difficile de communiquer sur tout ceci. Il est non verbal de part l'autisme qui crée des talents différents. Virginie tombe carrément en amour de leurs créations. Quoi de mieux que de proposer à Marius et Elodie de réaliser ce conte en images et permettre ainsi à cette histoire de paraître au grand jour? Et si elle pouvait profiter à d'autres? Petits ou grands qui se posent des questions sur ce sujet pas toujours facile à aborder... De cette rencontre magique, tellement simple et si parfaitement orchestrée par la vie est né le conte "d'un monde à l'autre" édité par Malou Panchèvre aux éditions Belight. Alors, et si les histoires qui se terminent bien existaient? pour une pré commande, cliquez sur le lien. Sortie nationale le 23 novembre!!!

Ce message m'est arrivé il y quelques jours.....
A tous ceux qui galèrent, qui rament, qui ont l’impression de tourner en rond.
A tous ceux qui semblent perdre pieds, qui se noient dans le flot de leurs émotions, à tous ceux qui croient qu’ils sont seuls, je veux leur dire que je les aime.
Je les aime comme ils ne peuvent l’imaginer, le concevoir. Cet amour est au-delà de toutes vos frontières, de toutes vos limites.
Je suis là, partout, sous chacun de vos pas, à l’intérieur de chacun de vos regards. Je suis là, n’en doutez pas.
Je vous entends déjà dire:
« oui! mais Je souffre, Je n’y arrive pas! Je crève de douleur.! »
Qui est ce « Je » qui parle? Qui est ce « Je » qui pleure?
Avez-vous identifié celui qui se lamente d’être seul?
Oui! C’est cette petite personne que vous croyez être qui pleure de se croire seul. Qui, écrasé par les murs d’abandon, hurle qu’on vienne l’aider.
Rendez-vous compte comme c’est normal de pleurer et de sentir si triste quand oncroit être ce petit individu, séparé de tout!
C’est en nourrissant cette personnalité (du latin persona qui veut dire masque) que vous croyez vous séparer de l’autre. Vous vous accrochez à ce que vous aimez, ce que vous détestez, ce qu’on vous fait ou ce qu’on ne vous fait pas. Vous voulez avoir raison, ou vous croyez que vous avez tort.
Vous oubliez qu’à chaque fois que vous faites cela, vous effacez tous les possibles pour ne vous fixer que sur l’un d’eux. Vous êtes persuadé que vous êtes sur le bon chemin, la bonne route. vous vous entêtez. Vous vous accrochez à vos idées pour avoir raison, pour contrôler.
Alors qu’en fait, vous n’accueillez pas toutes les autres possibles!
Je ne veux pas dire par là qu’il ne faille pas faire des choix. Mais en faire un, tout en gardant à l’idée que tous les autres aussi sont possibles, permet de toujours modifier une trajectoire. Laissez-vous la possibilité d’aller en pensée d’abord dans une autre direction si vous vous rendez compte en cours de route que le chemin emprunté ne vous convient pas.
Vous entendez les phrases qui arrivent dans votre tête lorsque vous faites ça? :« T’es une vraie girouette!», «tu ne sais pas ce que tu veux!», «ça valait bien le coup d’en faire autant pour arriver à ça!», «est-ce que tu vas te décider?», «on ne peut pas tout faire dans la vie! il faut faire des choix!».
Et bien oui, c’est ça la vie aussi, c’est pouvoir choisir une voie à un moment donné. Puis, décider de faire un autre choix! Et, cela ne veut pas dire que vous reculez lorsque vous vous rendez compte, qu’en fait, ce choix là ne vous convenait pas. C’est une vraie avancée vers Soi,vers l’accueil, l’écoute consciente du flux de la vie! C’est danser avec vos idées!
C’est ce que vous Etes!
Alors, que doit-on faire? Me demandez-vous.
Etre dans l’accueil de ce flux permanent qui vous inonde. Acceptez que les choses bougent en permanence. Qu’en voulant s’accrocher aux branches de certaines, vous luttez contre le mouvement naturel de cette vie. Vous luttez, vous souffrez, vous tétanisez.
Vous avez peur de lâcher et pourtant vous souffrez de tenir à toutes ces choses autour de vous qui pourtant vous montrent ,à chaque Un-stant, qu’elles sont mortelles, qu’elles ne resteront jamais comme vous le souhaiteriez.
C’est à ce moment, en lâchant, que vous accédez à votre réalité profonde, à la vie en vous plus forte , plus libre que tout.
Et, même si vous ne lâchez pas, et bien, accueillez-vous dans cette voie là! Aimez-vous, tenant fermement aux objets qui vous entourent.
C’est un chemin comme un autre, un terrain d’exploration comme un autre. La liberté est avant tout intérieure.
Aimez ce petit personnage, aimez vos colères , vos tristesses, vos sentiments d’injustice, vos hargnes, aimez-les de tout votre coeur, jusqu’à ce que cela aussi lâche .
Ne pas aimer ce personnage, issu de votre création, c’est ne pas vous aimer Vous. C’est vous juger. Et,vous juger, c’est vous séparer.
Avec tout mon amour.
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