J’ai reçu il y a quelques semaines en accompagnement un jeune de 17 ans, en terminale, pour des difficultés de compréhension de consignes.
Au fur et à mesure de l’échange, cet jeune homme évoque toutes les stratégies, les règles dont on lui a parlé et qu’il a mises en place. Il tente de comprendre comment il faut répondre, fait des efforts, met beaucoup de volonté à réussir. Et pourtant, malgré tout, il fait encore des hors sujets.
Son cerveau manifeste du stress. Il répond aux croyances qu’il faut travailler dur pour y arriver, qu’il doit donner plein d’informations pour réussir.
A cela s’ajoutent les inquiétudes ressassées par les professeurs pour le bac, le parcours sup. Il s’inquiète et fait encore plus d’efforts et s’éloigne peu à peu de ses stratégies naturelles d’apprentissage.
Le cerveau fonctionne tellement moins bien dans ces conditions. Il a perdu de vue ses propres compétences.
Lorsqu’il décrit ses méthodes de mémorisation et en m’appuyant sur la numérologie, Je m’aperçois qu’il a souvent beaucoup d’intuition. Il sait fréquemment ce qu’il y a à dire, mais va perdre de vue ses réponses en imaginant que ce qui est attendu est forcément plus compliqué.
Nous remettons en lumière ses propres chemins d’apprentissage, uniques, souples, et qui ne requièrent pas d’efforts.
Quelques semaines plus tard, ce jeune homme me fait ce retour :
« Merci beaucoup pour la séance. J’ai eu un contrôle la semaine dernière. J’ai fait ce dont on avait parlé, j’ai noté mes premières idées, celles qui sont venues spontanément. J’ai aussi observé mon cerveau qui voulait à tout prix donner plein d’informations. Je l’ai remercié comme tu me l’avais dit, puis j’ai relu les questions en me demandant vraiment ce qui était attendu, comme un jeu d’enquête. J’ai remis du plaisir à chercher. Et j’ai eu 14/20 ! Je suis trop content.
Merci beaucoup »
Tellement en joie d’accompagner ses jeunes tellement conscients à reprendre leurs capacités en main.