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  • Virginie Rabier

Un amour déguisé


Un amour déguisé,

J’aimerais te dire combien il t’aime, combien il pense à toi, même si tu ne le sens pas.

J’aimerais que tu l’entendes quand elle t’évoque son cœur bruyant, j’aimerais que tu ressentes son souffle murmurant dès qu’elle s’approche de toi.

Je sais bien que ce ne sont que des mots, qui se déploient sur ce morceau de temps,

Je sais bien qu’ils n’ont sans doute pas le pouvoir de panser tes peines totalement.

Et pourtant, qu’il est bon de savoir qu’on est aimés, même quand l’autre n’est plus présent.

Tu me racontes tes douleurs, tes frustrations de n’avoir pu lui dire au revoir.

Tu balbuties tes rancœurs, et la violence de tes regrets qui s’amoncellent ici-bas.

Et pourtant si tu savais combien l’amour franchit les temps, combien de drames effacent leurs traces, dès que l’invisible les drape de son manteau enveloppant.

Je sais bien que ce ne sont que des mots,

Que j’étale au gré du vent.

Que rien ne peut te prouver ce qui se dit,

Ce qui se ressent dans ces couloirs d’un autre espace temps.

Tu marches avec ta peine et ce vide imposant.

T’as l’impression que ça ne passera jamais et pourtant.

Un jour viendra où ce sera moins présent.

Moins de ce bruit incessant qui s’infiltre dans tes pensées, tes émotions, tes élans.

Moins de ce manque qui s’égrène,

Qui érode insidieusement tes fondations les plus pérennes .

Un jour viendra où tu reconnaîtras son visage dans le vent,

Ou bien son odeur, sa voix, sa mélodie, son amour

juste là, à tes côtés, toujours bien présent,

Jamais tu ne l’aurais imaginé aussi près, aussi grand.

Je sais que ce ne sont que des mots

Et qu’ils pèsent légers quand on a le

cœur bien peiné.

Mais c’est aussi mon cœur et celui de milliers qui s’unissent pour te dire que ça va aller.

Qu’évidemment, l’amour, on le préfère quand on peut le toucher.

Mais que même caché, il continue d’exister, de chanter et de vibrer.

Alors, à celui où celle que tu aimes, qui s’est carapaté(e) vers d’autres lieux bien mystérieux, vers d’autres contrées cachées, je lui envoie toutes mes pensées.

Je lui dis aussi que personne ne l’a oublié(e), que ses messages ne sont sans doute pas tous réceptionnés, mais que les rêves sont un moment parfaits pour venir embrasser l’amour qui vous unit jusque dans l’éternité.

La mort, l’amor en espagnol ont les mêmes sonorités. « L’âme hors » toujours prête à te rencontrer.


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